Un bref instant, une explosion de violence inattendue, et rien n'est plus comme avant : en fait, Nico, une infirmière pour personnes âgées affirmée et sûre d'elle, est appréciée de tous : les patientes aiment son attitude décontractée et compréhensive. Après le travail, la jeune germano-iranienne profite de l'été berlinois dans le parc avec sa meilleure amie Rosa.
C'est alors qu'une agression à caractère raciste change tout, l'image que l'on a de soi-même ainsi que sa place dans la vie et la société : Nico n'est pas seulement brusquement arrachée à son quotidien insouciant. Elle prend également conscience qu'elle n'est pas aussi naturellement à sa place qu'elle l'a toujours pensé et que le racisme l'entoure réellement.
Tourmentée par des bribes de souvenirs de la terrible attaque, Nico se replie de plus en plus sur elle-même. Rosa n'est pas la seule à perdre le contact avec elle, ses patients ne reconnaissent pas non plus la jeune femme autrefois si joyeuse. Nico sent que cela ne peut pas continuer ainsi et se tourne vers Andy, le rugueux champion du monde de karaté. Grâce à son programme d'entraînement rigoureux, Nico parvient à canaliser sa colère et à retrouver sa force. Mais en même temps, elle perd le contact avec elle-même et avec son ancienne vie. Après tout, la vie n'est pas « Karaté Kid ». Les blessures psychiques ne se referment pas simplement par des moyens physiques...
Derrière le titre succinct de « Nico » se cache le premier long-métrage d'Eline Gehring, diplômée de la dffb, qui se compose de nombreuses informations et perspectives insérées en passant. Elle met en scène de manière captivante, avec une immédiateté presque documentaire et une grande crédibilité, le retour à la vie et à soi-même de Nico. Le rôle principal est tenu par Sara Fazilat (également scénariste et productrice), qui fait preuve d'une présence physique impressionnante lorsque les traumatismes s'inscrivent dans son corps et qu'elle tente de s'en débarrasser. Il en résulte une histoire aux multiples facettes sur l'appartenance, l'autonomisation, la résilience et l'amitié.
Un bref instant, une explosion de violence inattendue, et rien n'est plus comme avant : en fait, Nico, une infirmière pour personnes âgées affirmée et sûre d'elle, est appréciée de tous : les patientes aiment son attitude décontractée et compréhensive. Après le travail, la jeune germano-iranienne profite de l'été berlinois dans le parc avec sa meilleure amie Rosa.
C'est alors qu'une agression à caractère raciste change tout, l'image que l'on a de soi-même ainsi que sa place dans la vie et la société : Nico n'est pas seulement brusquement arrachée à son quotidien insouciant. Elle prend également conscience qu'elle n'est pas aussi naturellement à sa place qu'elle l'a toujours pensé et que le racisme l'entoure réellement.
Tourmentée par des bribes de souvenirs de la terrible attaque, Nico se replie de plus en plus sur elle-même. Rosa n'est pas la seule à perdre le contact avec elle, ses patients ne reconnaissent pas non plus la jeune femme autrefois si joyeuse. Nico sent que cela ne peut pas continuer ainsi et se tourne vers Andy, le rugueux champion du monde de karaté. Grâce à son programme d'entraînement rigoureux, Nico parvient à canaliser sa colère et à retrouver sa force. Mais en même temps, elle perd le contact avec elle-même et avec son ancienne vie. Après tout, la vie n'est pas « Karaté Kid ». Les blessures psychiques ne se referment pas simplement par des moyens physiques...
Derrière le titre succinct de « Nico » se cache le premier long-métrage d'Eline Gehring, diplômée de la dffb, qui se compose de nombreuses informations et perspectives insérées en passant. Elle met en scène de manière captivante, avec une immédiateté presque documentaire et une grande crédibilité, le retour à la vie et à soi-même de Nico. Le rôle principal est tenu par Sara Fazilat (également scénariste et productrice), qui fait preuve d'une présence physique impressionnante lorsque les traumatismes s'inscrivent dans son corps et qu'elle tente de s'en débarrasser. Il en résulte une histoire aux multiples facettes sur l'appartenance, l'autonomisation, la résilience et l'amitié.